La pratique du Yoga Sri Aurobindo

La sensation d'être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l'absolu , mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons

Dalaï Lama
Quand :  Le premier mardi du mois de 18h45 à 20h30
Lieu :  Salle de l'Olivier 1, rue des Buissons,1348 LLN
Instructeurs :  Philippe ANTOINE et François VERDIN
Contact : francoisverdin@hotmail.com

Les réunions mensuelles sont basées sur l’Étude de textes (de Sri Aurobindo ou de sa collaboratrice, la Mère), commentaires et la pratique du Yoga Intégral de Sri Aurobindo.

« La sâdhanâ de Shrî Aurobindo part de la perception d’un pouvoir qui est au-delà de la nature ordinaire et pourtant son maître inévitable, un point d’appui, ainsi que nous l’avons dit, en dehors de la terre. Car ce qui est requis d’abord est la découverte et la manifestation dans l’homme d’une nouvelle conscience qui accomplira par la pression même et l’accomplissement de sa loi un renversement absolu de la nature de l’homme. (…)

Le service qu’il veut rendre à l’humanité, c’est de faire que le Divin s’y manifeste et s’y incarne. Son but n’est pas seulement une amélioration, mais un changement total, une transformation complète  : la divinisation de la vie humaine. (…)

La réalisation sur la terre d’une vie spirituelle ou divine est par-dessus tout un acte de beauté, une œuvre d’art  ; car du point de vue des réalités essentielles et intérieures il apparaîtrait que la spiritualité, si elle n’est pas l’art le plus haut, est au moins la base des arts. (…)

Le supramental est la conscience qui est la vérité, à la fois statique et dynamique, existant en soi et créative  ; dans le supramental, la conscience brahmique – Sachchidânanda – est consciente de soi et toujours manifestée et incarnée dans les pouvoirs fondamentaux de vérité et dans les formes de vérité pour le jeu de la création  ; le supramental est le plan où l’Unique s’épanouit dans le Multiple et où le Multiple cependant reste un, n’étant lui-même que des expressions variées du soi, de l’Unique  ; – et le sachant – il développe les archétypes spirituels, les noms et formes divins de toutes les individualisations d’une existence qui évolue. (…)

Voici donc le secret  : la transformation, et non l’abandon ou l’anéantissement de la nature humaine ordinaire  ; d’abord et avant tout sa «  psychicisation  » c’est-à-dire la faire mouvoir, vivre et exister en communion et identification avec la lumière de l’être psychique, et deuxièmement, à travers l’âme, et à travers le mental, la vie et le corps, qui vivent de l’âme et dans l’âme, ouvrir le passage à la conscience supramentale et laisser celle-ci descendre ici-bas pour travailler et accomplir. » Nolinie Kanta Gupta

« La première chose requise est le calme dans le mental. De plus, la dissolution de la conscience personnelle n’est pas le premier but du yoga ; le premier but est d’ouvrir cette conscience à une conscience spirituelle supérieure, et pour cela aussi un mental calme est de première nécessité. » Aurobindo, Shri. Le Guide du yoga (Spiritualités vivantes) Albin Michel.