Aux Etats-Unis, le National Institute of Health (NIH) a inclus la méditation dans les pratiques de santé.
En effet, la méditation possède certains effets physiologiques et thérapeutiques remarquables :
effets sur la circulation sanguine : baisse de la tension artérielle (effet général des techniques de relaxation), diminution possible des douleurs de l’angine de poitrine (vasodilatation du cœur), amélioration des problèmes d’arythmies ;
- la méditation peut modifier le seuil de la douleur et donc être utile en cas de douleurs chroniques (comme les migraines et céphalées de tension) ;
- la méditation peut améliorer la capacité pulmonaire ;
- la méditation profonde pourrait améliorer les réactions immunitaires et donc améliorer les défenses contre certaines tumeurs, virus, et autres maladies infectieuses ; cette pratique fait partie de la méthode SIMONTONpour soigner les maladies chroniques ;
- la grande indication de la méditation dans notre société occidentale est évidemment la gestion du stress ; plusieurs examens du cerveau avec électroencéphalographie et imagerie cérébrale (Résonance Magnétique Nucléaire) ont montré des différences significatives parmi les méditants réguliers. Plus étonnant encore, un réflexe inné, le réflexe de sursaut, a disparu chez certains moines tibétains en état de méditation.
Note : Peut-on parler de « concentrer l’énergie psychique » ? Cette expression ne trouve pas sa place dans les sciences bio-médicales actuelles ; elle signifie habituellement que la méditation provoque une activation importante du fonctionnement cognitif, une ouverture et une plus grande présence au monde, de l’empathie, une capacité d’action et de décision améliorées et une activation directe de certains processus physiologiques (cfr supra).
Bien que la technique méditative soit très simple au départ, il est nécessaire de la pratiquer avec des personnes expérimentées pour éviter de « s’égarer » dans certains états de conscience parfois proches de la maladie mentale (hallucinations). Il existe des activations physiques ressenties sous forme de chaleur, de plénitude, de plaisir ou de vibration: la physiologie n’explique pas toutes ces sensations particulières qui sont attribuées à des zones, des centres d’énergie (correspondant à la dénomination traditionnelle des « chakras »).
La pratique régulière de la méditation doit être abordée avec prudence et avec l’avis de personnes compétentes. La méditation ne peut remplacer un traitement médical.
Toute expérience de type religieux doit être interprétée dans le contexte psychologique et culturel de la personne, avec respect et sans jugement.
Etant donné que la méditation crée un Etat Modifié de Conscience, il vaut mieux commencer par de courtes sessions de 5 à 10 minutes et augmenter progressivement, par exemple à des méditations de 20 minutes 2 fois par jour.
Il faut faire attention à la vulnérabilité psychique et au fait que la méditation peut conduire à des expériences parfois mal contrôlées par les néophytes.
Il est donc nécessaire d’être guidé par des personnes expérimentées et compétentes et de pouvoir parler de certaines expériences proches du rêve ou de visions ou encore de phénomènes psychiques et/ou physiques qualifiés de paranormaux.
Le retrait du monde qui est souvent montré comme une caractéristique de la méditation n’est que le résultat de pratiques erronées ou de l’amplification de troubles psychopathologiques sous-jacents ; les instructeurs doivent être vigilants à ce sujet.
En bref, la méditation est une école d’évolution personnelle qui nécessite un encadrement, loin des prises de pouvoir. Les « maîtres » et « Gurus » traditionnels véritables respectent les élèves et les guident selon leurs capacités.